RéciDives – Festival de marionnettes – Montage et Démontage…

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Festival de marionnettes de Dives (RéciDives 2016) [Mâtin, quel Festival !]

On entre, on s’assoit, le noir se fait, le silence aussi…, le spectacle nous ouvre à un monde, celui des auteurs, des artistes, du (ici, c’est plutôt « de la ») metteur en scène , du scénographe , puis arrive le tableau final, on applaudit, on applaudit encore, et encore…

La première fois que je suis arrivé dans la salle Mandela elle était presque entièrement vide, et lumineuse. En un peu plus d’une journée elle a été transformée en salle de spectacle : scène, plateau, ponts, branchements électriques, éclairage, stockage temporaire derrière la scène….

Un petit « coup d’œil – coup de chapeau » sur le travail des techniciens, des régisseurs, qui construisent le cadre, l’écrin dans lequel tout un monde encore inconnu va faire irruption, le règlent, l’adaptent et puis, le lendemain, le démontent pour que tout soit comme si rien ne s’était passé.

 

Filage – lumières – quelques ajustements de la manipulation des marionnettes à taille humaine… Spectacle (ici « Cendres » [compagnie Plexus Polaire – Mise en scène Yngvild Aspeli….], doit venir pour le festival des Boréales à Caen : s’y précipiter !!!!).

Adaptation de la salle pour le spectacle suivant, puis, quand tout est fini, démontage….

Merci aux techniciens, à Joël et François, à la compagnie Plexus Polaire.

Le CREAM est devenu le Sablier, en fusionnant avec l’Espace Jean Vilar, Le Sablier, un Pôle des arts de la marionnette en Normandie. Le site du Sablier est ici

De la musique…

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Pour la troisième fois, des professeurs du conservatoire, des élèves, des amis… arrivent Place Saint-Sauveur pour un « Concert debout ». La formation de musique brésilienne qui jouait sur la place leur passe le relais. Carmen (un extrait différent de celui du précédent dimanche) et une danse hongroise de Brahms.  C’est une manifestation plus déterminée qu’il ne parait contre des réductions drastiques de subvention.

Le public, passants intrigués, partisans de la nuit debout mobilisés, ou mélomanes sympathisants de l’orchestre du conservatoire, apprécie ; car : « Sans la musique la vie serait une erreur…. »

Un article sur : Concert debout

Au Mont Saint-Michel

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Comme ça, brut de décoffrage, en guise de signe de ce qu’il y a parfois des moments exceptionnels, comme il y a des endroits fabuleux. Ce jour-là c’était un moment exceptionnel dans un endroit fabuleux. Pour l’événement il faudra patienter, pour l’endroit, c’était ici, au Mont Saint Michel, qui est un des plus beaux endroits du monde.

Avec l’Orchestre Régional de Normandie, le meilleur est toujours possible, ce vendredi 13 mai, avec des artistes pygmées et des musiciens de l’ORN on était bien au-delà du meilleur (quelques indices dans un prochain post), totalement ailleurs. Les spectateurs, après avoir ovationné les artistes, sont resté assis sans rien dire, simplement comme ça, parce qu’il y a des moments … que faire après ça …. il a fallu leur dire : que le concert était fini, qu’ils devaient quitter l’abbatiale et se rendre pour le verre de l’amitié dans le réfectoire des moines, pour qu’ils se lèvent et sortent….

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Musique et Danse

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Des professeurs de Conservatoire, de musique et de danse, des élèves, des amis, pour un impromptu musical, qui rappelle l’importance de la culture, de la pratique artistique. Répétition sur le parvis du conservatoire, concert improvisé sur la place Saint Sauveur, le second d’une série qui se poursuivra tous les dimanches : 19 heures au conservatoire pour les répétitions (succinctes…), 20 heures représentation conviviale et joyeuse, place Saint Sauveur. Au programme ce dimanche 8 mai : Carmen (ouverture) et bien sûr le Boléro de Ravel.

 

 

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Antigone – Les murmures d’Antigone

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Les murmures d’Antigone, qui ne murmure pas toujours, ce n’est pas dans sa nature…. Les murmures d’Antigone en albanais, en macédonien, en français, comme pour mieux dire qu’il est bien difficile de s’entendre, mais qu’on peut y  arriver, au moins le temps d’une création….  Un « objet théâtral pour 16 acteurs et 3 langues » qui a été travaillé avec des étudiants, comédiens non professionnels, parlant le macédonien, l’albanais et le français et présenté en Macédoine avant de l’être à Fleury et Ifs (Espace Jean Vilar) dans l’agglomération de Caen la mer. Quelques photos prises lors des dernières répétitions (espace Nicolas Oresme à Fleury) 6 mois après la présentation en Macédoine. En trois langues « Les murmures d’Antigone » mobilise sans effets de mise en scène, les échos de ce que nous avons conservé en nous, des strates de nos lectures d’Antigone, des bruits et des fureurs qui ont embrasé la région des Balkans, des échos du monde d’aujourd’hui…. et bien d’autres choses.

La Compagnie « Et mes Ailes » : Fabienne Guérif, mise en scène, Tom A Reboul, musique, Colline Caussade, scénographie.

 

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Entre Musique et Silence (3 – Les fenêtres nous guettent)

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Entre deux filages, petite séance de prise de vue pendant que les artistes (Sophie Quénon et Benjamin Audouard) acceptent de poser devant les fenêtres, sans consigne, dans l’improvisation du moment. Il n’y a pas d’histoire. Quelques unes des photos dans un ordre aléatoire.

 

Entre Musique et Silence (2 – Les fenêtres)

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La chorégraphie prévoit que les artistes ouvrent les volets intérieurs qui sont fermés au début du spectacle, plongeant la pièce dans la pénombre. Un contraste violent pour les yeux et pour le capteur. Comme une désorientation.

Quelques photos de ce moment.

 

 

 

 

Entre Musique et Silence

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Entre Musique et Silence, spectacle de Sophie Quénon, à partir de textes de Marguerite Duras, avec un programme musical et des temps de lecture, de déplacements, de présence. Dans l’Hôtel du Doyen à Bayeux, face à la cathédrale.

Une tentative pour restituer quelque chose de l’atmosphère du spectacle à partir de quelques photos prises pendant des filages.

Conception : Sophie Quénon
Lecture et présence : Benjamin Audouard
Cinéaste : Ian Menoyot
Plasticienne : Aleksandra Ruszkiewicz
Photographie : Claude Boisnard