Catégorie : Travaux – Presqu’île
Aperçus des travaux qui traversent la ville (Tramway 2019) ou modifient le paysage urbain (Presqu’île par exemple)
Chantiers Presqu’île [Après la pluie]
Chantiers à Caen
Suite d’un travail sur les chantiers à Caen, ce ne sont pas ceux du Tramway, mais la ville de Caen semble traversée par une vague de rénovations qui part de la Presqu’île et se diffuse le long des principaux axes. Quelques montages qui concernent l’école Pondaven (au Chemin-Vert) le Théâtre des Cordes (en pleine reconstruction), le Boulevard Leclerc et surtout la Presqu’île, et la Base Nautique. Quelques compositions photographiques dont certaines sont présentées sur une bâche dans le cadre d’un travail du collectif Objectif image 14.
Ci-dessus les premiers temps de ces chantiers, premiers travaux de la Bibliothèque Alexis de Tocqueville, et un chat qui sortait de son hangar quand je faisais des photos dans le coin, pour poser, il me semble qu’il prend la forme de la pierre…. destruction de la Fermeture Eclair et de l’ancienne capitainerie qui avait aussi abrité les services de l’Equipement.
Galerie – On ne passe jamais deux fois devant le même chantier
Janvier 2018 – juillet 2019 18 mois de suivi photographique des chantiers du Tramway à Caen, dans le cadre d’une convention entre Objectif image 14 (collectif de photographes amateurs de Caen) et Tramcités. Préparation des dernières expositions dont Hérouville Saint Clair, Hall de l’Hôtel de Ville du 11 mai au 11 juin.
En préparant ce suivi, au cours de mes lectures, rencontre avec Claude Simon (1913 – 2005 ; écrivain, Prix Nobel de littérature en 1985), dont la lecture a soutenu le parti que j’avais pris de tenter de rendre compte de la difficulté à construire une image réaliste des chantiers par des « compositions photographiques ». Une façon de rendre compte du « chaos » apparent des travaux et de leur évolution, imprévisible pour le passant.
Ce petit coup de chapeau à Claude Simon n’est pas une cuistrerie gratuite, (re)découvrant l’auteur grâce à une auteure allemande qui a travaillé sur Claude Simon et la Photographie (Irène Albers : Claude Simon – Moments photographiques) j’ai trouvé dans la lecture de Claude Simon une démarche qui a conforté la mienne, un encouragement dans le souci de tenter de rendre le désordre bruyant du monde des chantiers (qui n’est peut-être que la métaphore du désordre du monde ambiant qui n’est peut-être qu’un chantier permanent), mais aussi rendre la perception mentale de ce désordre avant que nous n’essayions d’y mettre de l’ordre, par une tentative d’accommodation, par le cadrage, l’instantané, la mise en perspective d’une saisie partielle.
On ne passe jamais deux fois devant le même chantier
Exposition d’Objectif image 14 sur les chantiers du tramway. Un an de suivi des chantiers, au gré des regards de chacun des photographes engagés dans ce projet. Je présente 19 photographies, ou plutôt 19 compositions photographiques.
Trois ensembles de compositions
Ce petit coup de chapeau à Claude Simon n’est pas une cuistrerie gratuite, (re)découvrant l’auteur grâce à une auteure allemande qui a travaillé sur Claude Simon et la Photographie (Irène Albers : Claude Simon Moments photographiques) j’ai trouvé dans la lecture de Claude Simon une démarche qui a conforté la mienne, un encouragement dans le souci de rendre le désordre bruyant du monde des chantiers (qui n’est peut-être que la métaphore du désordre du monde ambiant qui n’est peut-être qu’un chantier permanent). Mais aussi rendre la perception mentale de ce désordre avant que nous n’essayions d’y mettre de l’ordre, par le cadrage, l’instantané, la mise en perspective d’une saisie partielle.
Le clocher de Saint Pierre

Nettoyé, plus de 2000 pierres remplacées, à l’identique, avec le travail des tailleurs de pierre qui va avec. Le clocher (beffroi) de Saint Pierre sort peu à peu de ses échafaudages. Vue prise du premier niveau, du « toit » de la nef latérale ouest.
Dans le cadre d’un nouveau projet sur la ville de Caen, dont un suivi des modifications, des chantiers, Caen : Traces et présence du temps (titre temporaire) Objectif image 14 a eu droit à une visite du chantier, et une montée au clocher. Petit moment de régal total, tant pour les personnes de la ville qui nous accompagnaient (un grand merci à eux ainsi qu’aux responsables du chantier qui nous ont guidé et expliqué le travail avec une très grande disponibilité) que pour les photographes.
Au passage découverte d’une cadran solaire qui a été rendu à la lumière et remis en l’état, après recherche sur les pigments, les « peintures », pure merveille !

Pour le reste, montés au clocher par un escalier en colimaçon étroit, puis plus étroit, aux marches étroites, puis plus étroites, arrivés sur la plateforme couverts de poussière et ayant écrasé trois tonnes de déjections de pigeon, saisis par la vue. A posteriori on se dit qu’il faudrait y retourner, il y a tout ce à quoi nous n’avons pas pensé sur le moment, avant de descendre couverts d’une poussière sans âge… mais pas plus agréable pour autant. Très beau moment !
J’ai beaucoup aimé ces statues qui nous surveillent, ou veillent sur la ville et ses habitants, sans que nous le sachions….
Quelques photos encore, pour donner une idée, dans le désordre…
C’est superbe ce travail, mais découvrir des pans entier d’une église « neufs », c’est curieux. Elle parait neuve comme si elle avait été refaite entièrement, ce qui n’est pas le cas, 2000 pierres, ce qui n’est pas rien quand même en terme de travail.
Tramway 2019 – Caen Rive Droite – Pôle de Vie
Tramway 2019 – La Guérinière
A travers la fenêtre – Through the window
Au hasard de mes lectures sur internet je suis tombé sur cette phrase d’un peintre américain, Don Eddy : « You can either look through the window, or at the window, or at the reflection in the window. Nobody ever looks at the three at once, because it is impossible to focus on all three ».
Et pourtant, avec un peu d’artifice, il m’a semblé, grâce aux vitres bombées des nombreuses fenêtres de la Bibliothèque Alexis de Tocqueville, aux angles droits (ou pas) qu’elle dessine, aux reflets et en visant large avec un grand angle, que si ! on pouvait essayer…. même ça donne des effets intéressants.
La B.A.T. est un être qui, en nocturne offre des vues passionnantes.
La citation vient d’un chapitre d’une l’histoire de la photographie, trouvée sur un site d’une richesse impressionnante : Photo – Theoria, de Nassim Daghighian