Dans la Forêt

L’automne encore, là où, comme le disent les promeneurs ramasseurs de champignons que j’ai croisé : « c’est le moment de faire des photos », peut-être aussi de jouer avec ce que l’on obtient pour essayer de sortir un peu de la reproduction de toujours la même chose.

Des photos et des montages.

Cette formule de Giuseppe Penone encore : « La clarté du sentier bien tracé est stérile », pour ce qui est de la perception ou de la possibilité de se laisser aller à absorber les couleurs…

Automne en forêt (encore)

Brève ballade en forêt, Saint Martin de Sallen, vers la fin de l’après midi, le feuillage, les fougères, lé soleil qui descend que l’on ne voit pas, sinon par les rayons qui s’accrochent aux feuilles. S’avancer hors des sentiers ou des chemins. Apparemment il n’y a pas de chasseur.

Une phrase de Giuseppe Penone dans une petite brochure (paroles d’artistes – FAGE éditions) : « C’est un bon sentier que celui qui se perd dans un taillis d’arbustes qui se referment vite derrière le passant… » et plus loin : « La clarté du sentier bien tracé est stérile » ou bien : « Le sentier disparu est bien celui qu’il faut parcourir, le but est de perdre le sentier pour le retrouver et le parcourir à nouveau… » [page 34]

Pour recevoir la lumière des feuilles, deviner les cascades de fougères il faut s’enfoncer dans le sous-bois, au hasard.

Automne flamboyant en Forêt

C’est l’automne, les fougères se dessèchent. Après la pluie, dans les sous-bois humides les feuilles flambent dans la lumière du soleil à travers les feuilles. Et de retrouver la tentation de jouer avec les feuilles comme en cherchant des images « pollockiennes » ou « klimtiennes ».

Et puis on peut écouter Debussy Richter Cloches à travers les feuilles