Bonne Chance – Sorcellerie en temps de Covid

Bien sûr les théâtres et autres lieux culturels sont fermés, et la culture est le dernier souci de la ministre. Mais les artistes travaillent. Étape de création aux Ateliers Intermédiaires pour la compagnie « Bonne Chance ».

Présentation du projet :
Tellement démuni.e.s face à la crise écologique et l’accumulation des mauvaises nouvelles – au point de se définir comme éco-dépréssifs –, les membres de la compagnie décident d’arrêter définitivement leurs activités théâtrales et de se « radicaliser » en faisant de la magie. Ils vont convoquer les principales figures de l’écoféminisme, notamment les sorcières contemporaines, afin de retrouver un sens dans leur activisme artistique. En utilisant les rares possessions de la compagnie, ils vont réaliser un rituel, magique et participatif, théâtral et musical, où on les verra notamment enfermer le désespoir de notre époque dans une boîte (comme une boîte de pandore inversée) ; écorner puis enterrer une licorne ; faire se lever un vent de pouvoir balayant les peuples ; tisser une immense toile de sortilèges ; se faire posséder par le fantôme d’une sorcière ; maudire les multinationales du capitalisme destructeur ; ou encore discuter avec les esprits de la nature.

C’est un travail en cours avec de grands moments, particulièrement le moment de sorcellerie, mais l’introduction est très forte aussi dans son actualité.

Quelques photos :

 

Distribution :
Mise en scène – Maxime Gosselin
Texte et Jeu – Elsa Delmas, Maxime Gosselin et Sophie Lepionnier
Création sonore et musicale – Yann Fontbonne / Juste Oreilles
Créations visuelles / Scénographie – Antoine Piel
Collaboration artistique – Alexandre Chatelin