Jumièges Photographie libanaise

De nouveau à Jumièges, pour le cadre de l’abbaye et une exposition de photographes libanais et une installation. L’installation (de Hala Wardé, architecte et artiste photographe libanaise) dans le cadre des ruines de l’abbaye, sublime : sonorisée elle invite à la halte, à l’écoute, au regard contemplatif. Précédée par une série de photographies de vieux oliviers que l’on contemplerait pendant des heures pour suivre les replis des creux, des écorces, des branches…. (En cherchant sur internet on apprend qu’il y a au Liban des oliviers millénaires, certains auraient près de 6000 ans !) A Roof of Silence.

Et une exposition de photographes libanais, autour de la désagrégation de la société et de l’état libanais : « Au bord du monde Vivent nos vertiges« . Beau travail bien mise en valeur par une scénographie très réussie, bien dans le sens des œuvres. La présence visages de pierre, abimés le plus souvent, issus des ruines de l’abbaye répond magnifiquement aux œuvres présentées, particulièrement la série des masques. Quelques photos.

Voile et Forêt d’Encre

Installation de Darius dans l’église Saint Nicolas à Caen, magnifique église romane désacralisée et ouverte aux artistes pour des temps de travail et d’exposition. Travail de calligraphie, de peinture, ancré dans une tradition japonaise (Sumi). Scotché devant le travail j’ai passé un bon moment à contempler, échanger avec Darius, photographier (dans la « forêt » des bandes de fibre de verre suspendues dans le chœur, ou la bande de 50 mètres recouverte de 8 séries de « caractères ». En fin de journée, pour la fin de l’installation deux musiciens (alto et flute) ont donné un concert, cachés dans la forêt : magie de la musique, impros à base de jazz et de classique.

L’encre sur la fibre de verre s’associe avec la lumière, dans la transparence, rêve de photographe : la lumière écrit dans la matière et propose des jeux de formes (lignes et surfaces, aplats et reliefs, ombres et transparences) à partir du travail d’un artiste. On voudrait être plus habile dans le rendu des nuances et des contrastes.

Magie de l’alliance des arts: L’architecture, la peinture et la calligraphie, la musique.

Entre quatre tours – le vent glacial

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Passage à la BNF pour l’exposition « Paysage français » que j’ai trouvée exceptionnelle. La confrontation des époques, styles, modalités de présentation, regards de photographes, missions photographies, partis pris… ça marche, une exposition ce n’est pas nécessairement une ligne ininterrompue quasi circulaire de photos  sous cadre sous passe-partout. Sans compter qu’il y a des photos à tomber (au hasard : des montages inventifs « Sans titre » composition murs [Valérie Jouve] , Voyage en banlieue [Bruno Boudjelal, des photos d’une finesse inattendue, une plage de [Massimo Vitali], des portraits d’hôtesses de caisse d’une puissance exceptionnelle [Valérie Couteron], etc., etc…). Bref je n’avais pas vraiment le temps mais en sortant comment faire autrement, en plus il y avait un peu de lumière….

Et ensuite aller voir quelques photos de Marlène Dietrich à la MEP (plus bas)

 

Puis passer à la Maison Européenne de la photographie, plusieurs exposition dont des photos de Marlène Dietrich, beaucoup ne valent pas le déplacement, mais il y a quelques photos de Cecil Beaton incroyables et une de Milton Greene dont la composition est d’une inimaginable justesse. Alors voilà ! Il manque une des photos que j’ai préférées mais je ne l’ai pas trouvée sur internet.

Je n’arrêtais pas de me demander : cette tache blanche en bas  était-elle indispensable ? Peut-être pas ….

Marlène recadrée

Entre Musique et Silence (2 – Les fenêtres)

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La chorégraphie prévoit que les artistes ouvrent les volets intérieurs qui sont fermés au début du spectacle, plongeant la pièce dans la pénombre. Un contraste violent pour les yeux et pour le capteur. Comme une désorientation.

Quelques photos de ce moment.

 

 

 

 

Entre Musique et Silence

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Entre Musique et Silence, spectacle de Sophie Quénon, à partir de textes de Marguerite Duras, avec un programme musical et des temps de lecture, de déplacements, de présence. Dans l’Hôtel du Doyen à Bayeux, face à la cathédrale.

Une tentative pour restituer quelque chose de l’atmosphère du spectacle à partir de quelques photos prises pendant des filages.

Conception : Sophie Quénon
Lecture et présence : Benjamin Audouard
Cinéaste : Ian Menoyot
Plasticienne : Aleksandra Ruszkiewicz
Photographie : Claude Boisnard

BETULA – Eglise Saint Nicolas

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Filage de « Betula » chorégraphie et installation autour des relations entre l’humain et le végétal : comme un rite autour du bouleau (le cœur de l’installation et de la chorégraphie), parfaitement à sa place dans l’ancienne église Saint Nicolas (belle église romane de Caen, fin XIème siècle remarquablement sobre).

Chantal Lécluze, Danseuse ; Elsa Deslandes, Danseuse – Chorégraphe ; Marie-Paule Bonnemason, Voix et accordéon ; Thierry Bourdon, Plasticien.

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Danse – installation à Saint Nicolas

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La Cie ABRUTIS(m)E en résidence à Saint Nicolas à Caen, pour présenter une étape de travail. danse et installations scénographiques et plastiques : Approches parcellaires hétérogènes.

Flora PILET, Alexandre SERRANO et Jeremy ASTRIE.

Quelques photos du travail de la danse. Dans une église désaffectée, froide, et un peu humide, mais très belle, romane, homogène, Saint Nicolas, construite fin XIème siècle (début 1084, fin ?) dont l’intérieur et la façade ont été assez peu remaniés.

Le travail de Jérémy Astrie à partir du rotin

 

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