Pas très chaud, pas très lumineux, un jour de milieu d’automne pour la fin de l’été. Mais cela va plutôt bien aux « chaos végétaux », enchevêtrements d’arbres tombés les uns sur les autres, couverts de mousse.
Autre temps autre lumière, il pleut, le ciel est gris, et la forêt porte tous les verts du monde, l’humidité fait jouer les couleurs dans la faible lumière et dans l’ombre, entre les troncs assombris. Cette période du printemps qui voit s’épanouir de jeunes feuilles multiplie les nuances de verts, des plus sombres feuillages persistants aux plus tendres des nouvelles feuilles.
Tentative de restitution, dans le même temps on aimerait pouvoir nommer les nuances de vert… une brève recherche pour les curieux m’a mené ici (je n’ai pas compté les nuances évoquées).
Samedi après-midi, dans la forêt des Cerisy, sans trop de surprise, il pleut, le sol est détrempé, et par endroit assez proche du marécage. Quelques photos.
Plein soleil, au détour d’un virage, pas de doute, le printemps approche….
Petite promenade en forêt. Sous les arbres et l’arc de triomphe végétal qui semble apparaître au bout du chemin, la lumière est encore celle de l’hiver, mais l’herbe reverdit
Là où l’on marchait sur une moquette de mousse épaisse, verte et couverte d’aiguilles de sapin, il y a eu des travaux d’exploitation et des tempêtes pendant l’hiver…. Amas d’arbres tombés, brisés, déracinés, la mousse arrachée, l’endroit est méconnaissable. La vie de la nature, l’exploitation nécessaire de la forêt. Quelques éléments du chaos.