ORBN – Trio Caratini

ORBN_Caratini_2_383n&b_DxO

Rencontre, Les cordes de l’ORBN travaillent une semaine avec Patrice Caratini (contrebassiste faut-il le préciser ?), Rémi Sciutto (saxophone) et Hildegarde Wanzlawe (chant). Créations de compositions musicales de Patrice Caratini sur des chansons. Portraits de femmes, des chansons dont les auteures sont des femmes. Filage ce vendredi après midi. C’est vraiment beau, parfois magnifique. Jusqu’à ce que l’on arrive à « la fille sans cœur ». Là ça devient indicible, il n’y a plus que la musique, les cordes, le saxo, la voix, et… derrière les contrebasses, comme dit la chanson : « on entendait battre les cœurs ». On oublie de faire des photos, parce que de toute façon on ne sait pas rendre ça ! (enfin…. pas moi)

Piaf chantait cette chanson, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=qX1bVefIw2U

Mais, bien que ce soit difficile à croire, l’ORBN et le trio Caratini planaient bien plus haut….

ORBN_Caratini_2_199

L’arbre et la mousse

ThurySalen_2_82_DxO

Le long du mur d’une chapelle (Saint Joseph, à Saint Martin de Sallen) un banc.

Dans un coin de forêt où des arbres ont été arrachés, cassés lors d’une tempête il y a assez longtemps (1999 ?) la mousse achève de recouvrir les troncs qui pourrissent à terre, parfois presque recouverts d’un tapis de feuilles, d’humus… un paysage forestier assez particulier, loin des grandes voies des chemins d’exploitation et des sentiers qui traversent des bois entretenus.

Sur le retour, quelques vaches font une haie d’honneur….

ThurySalen_2_111

Un fleuve de liberté

Caen_Charlie_2_36-2

Quelque chose comme « Faites l’amour pas la guerre »

Caen_Charlie_2_4

Rassemblement au mémorial de Caen, à la suite d’un appel d’un collectif d’artistes je crois. Au fronton : « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté ». Caen suite à la guerre, détruite. Un rassemblement pour la liberté d’écrire, de dessiner, pour la liberté de penser, de créer. Les crayons qui se dressent entre les parapluies.

Les assassinats des personnes présentes à la conférence de rédaction sonnent comme une défaite de la liberté, de l’humanité. Je n’approuvais pas Charlie Hebdo et nous devons être nombreux dans mon cas. Je ne dirai pas « je suis Charlie ». Mais je crois que nous avons besoin de leur indépendance d’esprit, de leur autonomie, de la volonté de penser par soi-même avec les autres, et de la tolérance dont tous leurs amis témoignent qu’elle était une qualité qu’ils partageaient. Une obligation pour que jaillisse la liberté comme d’une source qui ne peut s’épuiser.

Tristesse – Nous sommes tous des « Charlie »

Caen_Charlie_1_2

 

La libertés d’expression, la liberté de l’esprit poussée à sa limite avec courage, la parole, le dessin, le crayon. Nous avons pu penser qu’il y avait un peu de « mots » derrière cela, un peu de mousse, de fantaisie, que c’était pour les discours du dimanche, ou bien pour des discours de sympathie avec d’autres, de pays lointains. Depuis ce midi nous savons que non, c’est un bien commun qu’il faut chérir et défendre, qui se mérite.

Nous étions nombreux dans les rues de Caen ce soir pour exprimer le chagrin, et la reconnaissance que nous savions devoir à des hommes et une femme qui se sont trouvés être des cibles parce qu’ils défendaient ces libertés en les exerçant sans concession.

Mise en Cène – A Mon dernier repas

La_Cène_1_29-2

Entre la Cène et le dernier repas de Brel, la Cie du DadA Noir, compagnie associée des « Ateliers intermédiaires » présentait le résultat d’une semaine de travail, un laboratoire interdisciplinaire. Décoiffant, drôle, mais pas seulement, plein d’énergie, avec un côté qui m’a fait penser à Pérec dans un faux discours à la rigueur pseudo – scientifique qui n’a rien à voir…. Mise en Cène de Benjamin Audouard, directeur artistique du DadA Noir. Quelques photos de répétitions et de la présentation.

A mon dernier repas, c’est là : A mon dernier repas 1964

La_cène_4_58_DxO

La presqu’île – aperçu

Cargö_Rives_1_33

La presqu’île qui change, qui se construit, culture, recherche, enseignement, futur palais de justice, mais aussi avec les « Ateliers intermédiaires » la « Fermeture éclair », l’ESAM et le Cargö un lieu d’expression et de création artistique.Quelques photos qui ont été faites pour profiter de la lumière d’un après midi, quand le soleil d’hiver, assez bas dans le ciel transperce les nuages, brûle les yeux et illumine ce qu’il touche le détachant sur le ciel sombre. A quelques dizaines de mètres de ces bâtiments, la Boussole, lieu d’accueil des personnes qui n’ont pas de domicile.

 

 

Et un petit jeu avec la perspective : une allée triomphale qui n’existe pas.

Cargö_Rives_1_19