Filage – Et en même temps – Caravelle Project

Présentation aux Ateliers Intermédiaires, d’une étape de travail, création en cours, par Caravelle Project, compagnie associée aux AI.

« Et en même temps » (un spectacle qui ne doit rien à notre président) : monologue à partir d’un texte d’un auteur russe, les choses ne sont pas tout à fait ce que l’on affecte de penser ce qu’elles sont, ou ce que l’on aimerait qu’elles soient, des trains qui arrivent ou partent à l’heure par exemple (souhait ardent de tout voyageur Caennais quand il arrive pour prendre son train à Caen ou à Paris), même notre corps et notre cerveau ont des comportements incontrôlés (incontrôlables ?) et cela finit par être désagréable. Mais pas ce monologue acide à l’humour contenu, 2ème degré qui n’en a pas l’air, qui interroge, comme un travail philosophique en action.

Quelques photos, en couleur

En noir et blanc

Une création de Caravelle Project

Interprétation : Ambjörn Elder ; Mise-en-scène : Mélodie Etxeandia ; Scénographie : Noémie Geron ; Composition : Jean-Louis Hennequin ; Création sonore et Composition : Perig Villerbu ; Création lumière : Damiano Foà ; Mapping et conception vidéo : Dimitri Blin.

texte : Evgueni Grichkovets Евгений Гришковец traduction d’ Arnaud Le Glanic

La Bataille [2] (Nature vs Usine)

Petit tour de nouveau dans l’ancienne Filature, pour l’hiver, un jour où il n’y a pas trop de vent…. Peu de changements, sinon que des poutres sont au sol dont je ne me souvenais pas, les forts vents de ces dernières semaines sans doute. Mais cela reste un endroit intéressant.

« On a 30 ans Pensez à nos cadeaux ! »…. Quel âge ont-ils aujourd’hui?

La danse et la forêt

Temps d’exploration dans la forêt, pour la compagnie Sylva, un travail pour une chorégraphie sur la forêt. En attendant le retour de Perséphone hommage à Terpsichore, début février il ne fait pas plus chaud que ça (4 à 6 degrés) , le temps est humide et le sol glacé. Se laisser inspirer par la forêt, la lumière du soleil (parfois), le contre jour, l’ombre. Danser quand même : Mélissa et Sarah explorent une sorte de « nef » dans la forêt.

Monet – Greco – Hartung

Visite à Paris, le temps d’un aller-retour, arrivé le matin reparti le soir. Une sorte de pèlerinage artistique à trois des quatre peintres de mon Panthéon personnel : Goya, Monet, Hartung et un peu à part Greco. Je désespérais de voir un jour une grande exposition consacrée à Greco, et aussi à Hartung, et voilà que simultanément le Grand Palais présente Greco et Le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris Hartung !

Mon train est avancé, ou je suis déplacé sur un autre que celui de la réservation et j’arrive plus tôt que prévu, je flane en allant vers la Seine, je passe devant le jardin des Tuileries, je fais un détour vers l’Orangerie, les Nymphéas, une de mes premières émotions artistiques, toujours renouvelée, s’immerger dans la peinture, s’absorber dans les vibrations de l’eau, de la lumière, des reflets….

Puis Greco, derrière les « bondieuseries » : la peinture. Difficile de dire plus, un élan, une présence, des émotions, une peinture à nulle autre pareille, une palette reconnaissable entre toutes, une geste, un mouvement que l’on ne retrouvera que dans les peintres de la fin du XIXème ou du XXème Cézanne, Picasso par exemple (les Baigneurs, Les demoiselles d’Avignon). Greco dans toute sa splendeur, dans toute la variété de sa penture, portraitiste exceptionnel, maître de la lumière… Il manque un tableau, mais sans doute fut-il impossible de le faire venir, la vue de Tolède qui est au Metropolitan de New York, paysage sans égal dans l’histoire de la peinture me semble-t-il. Mais Greco en a placé un petit aperçu, « sous les pieds d’un cheval » !

Pour la vue de Tolède, c’est ici

Et puis Hartung ! Vraiment un autre peintre exceptionnel, original, l’un des premiers peintres de l’abstraction pure, ou de la peinture pure, l’émotion par la peinture seule, et de quelle façon ! Moins de monde, plus de place pour regarder, s’absorber dans la peinture pure, la lumière, l’ombre, les couleurs, l’épaisseur égratignée, scarifiée, des couches de peinture pulvérisée, vaporisée…. Une exposition qui met en évidence un travail de recherche dont on aurait pu (dont on a pu) penser à certains moments qu’il conduisait à une impasse, et qui aboutit à des toiles « éblouissantes »,  « bouleversantes ». Hartung dont un document du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris rappelle qu’il était particulièrement connaisseur de Goya et Greco (mais pas que bien sûr).

Forêt de Cerisy – Abbatiale de Cerisy

Je ne compte plus les articles sur les forêts de la région, ni sur la forêt de Cerisy, un de plus, mais il y a toujours quelque chose qui attire mon attention, dans la forêt…, près de l’abbaye…, cette fois, insister sur le jardin des sculptures….

A proximité de l’abbatiale de Cerisy on peut voir un parc d’exposition de sculptures qui présente des œuvres produites sur place par des artistes venus de toute la planète, de l’Asie à l’Amérique, entre 1999 et 2019 lors de rencontres : les symposiums de sculpture de Cerisy-la-Forêt. Aperçu.