Festival Jacquard #2

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Festival Jacquard, deuxième édition, organisé de main de maître par la Fabrique et la Centrifugeuz. Danse, musique, expositions, le jardin d’Achille, performances…. Monsieur Loyal qui annonce les présentations, les concerts…. Superbe journée, beau temps ou presque, diversité et qualité.

Quelques photos, dans le désordre : Danse Remix (Cie Olivier Viaud), La voiture bleue [orange] (Charlotte Leroy), Danse Contact (Le Poulpe), Chant turc « néo-traditionnel » (Serkan Uyar [sensation !]), musique [électro] tibétaine (Ujjayia), etc….

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Musique et Danse

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Des professeurs de Conservatoire, de musique et de danse, des élèves, des amis, pour un impromptu musical, qui rappelle l’importance de la culture, de la pratique artistique. Répétition sur le parvis du conservatoire, concert improvisé sur la place Saint Sauveur, le second d’une série qui se poursuivra tous les dimanches : 19 heures au conservatoire pour les répétitions (succinctes…), 20 heures représentation conviviale et joyeuse, place Saint Sauveur. Au programme ce dimanche 8 mai : Carmen (ouverture) et bien sûr le Boléro de Ravel.

 

 

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Entre Musique et Silence (3 – Les fenêtres nous guettent)

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Entre deux filages, petite séance de prise de vue pendant que les artistes (Sophie Quénon et Benjamin Audouard) acceptent de poser devant les fenêtres, sans consigne, dans l’improvisation du moment. Il n’y a pas d’histoire. Quelques unes des photos dans un ordre aléatoire.

 

Entre Musique et Silence (2 – Les fenêtres)

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La chorégraphie prévoit que les artistes ouvrent les volets intérieurs qui sont fermés au début du spectacle, plongeant la pièce dans la pénombre. Un contraste violent pour les yeux et pour le capteur. Comme une désorientation.

Quelques photos de ce moment.

 

 

 

 

Entre Musique et Silence

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Entre Musique et Silence, spectacle de Sophie Quénon, à partir de textes de Marguerite Duras, avec un programme musical et des temps de lecture, de déplacements, de présence. Dans l’Hôtel du Doyen à Bayeux, face à la cathédrale.

Une tentative pour restituer quelque chose de l’atmosphère du spectacle à partir de quelques photos prises pendant des filages.

Conception : Sophie Quénon
Lecture et présence : Benjamin Audouard
Cinéaste : Ian Menoyot
Plasticienne : Aleksandra Ruszkiewicz
Photographie : Claude Boisnard

Milongas

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Elles et Ils (Tangueras et tangueros) arrivent avec, sous le bras, soigneusement fermé par un cordon, un petit sac de tissu qui renferme une précieuse paire de chaussures.

Plusieurs fois par semaine, un vendredi et un mercredi pour ces photos, au Café des arts d’Hérouville, et au Portobello sur le port de Caen, le tango m’explique-t-on est source de pêche pour affronter le monde comme il va….

Et au Portobello : Tino Cebes, un duo Guitare – Percussions, vont un temps accompagner les danseurs avec de superbes moments de musique.

Milonga – Portobello

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Au Portobello, TempoTango et son président Serge Davy accueillaient Pedro Lombardi (grand photographe [uruguayen] du tango devant l’éternel) et Mariana Lopez Cattini (grande danseuse de tango uruguayenne). Pedro Lombardi dédicaçait le DVD de son film « No Todo es Rock » (que l’on peut regarder comme un documentaire sur le tango, ou une méditation sur la vie, sur les relations entre les hommes et les femmes, ou le temps et les transformations des pratiques sociales, culturelles et de bien d’autres choses…. ou simplement se laisser prendre par la photographie, les cadrages,  les nuances du noir et blanc, les passages à la couleur….) et dédicaçait aussi son livre « Invitation au tango ». Du coup le canal qui commence juste là, à côté, aurait pu prendre des allures de « Plata » (en moins large…).

Quelques photos :

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Éloge de la danse – Vibrations#2 – Danse à tous les étages

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16 et 17 octobre 2015, le théâtre de Caen (ouvert pour l’occasion par son directeur) accueillait la danse, de nouveau, Vibrations#2, à l’initiative de Michèle Latini. Alors qu’arrive à Caen le nouveau directeur du Centre Chorégraphique, des danseurs professionnels et amateurs, de toute discipline (classique, Hip-Hop, jazz, contemporaine, mandingue, butô, tango, flamenco, indienne, orientale… j’en oublie peut-être), sont venus en bénévoles pour une rencontre ouverte au public. Avec des ateliers réservés aux danseurs, des présentations ouvertes au public qui pouvait rencontrer un peu au hasard dans un foyer, sur un palier, sur la scène, des danseurs, au travail ou dans une présentation soigneusement préparée. Les journées se sont conclues sur un moment point d’orgue, grande rencontre de musiciens professionnels (jouant de différents instruments de différentes traditions : de la flute africaine au piano en passant par une harpe irlandaise) qui se sont lancés dans une longue improvisation sur laquelle les danseurs professionnels se sont eux aussi lancés dans une longue improvisation (pour laquelle quelques temps de répétitions avaient permis de construire quelques repères). Moment enthousiasmant mais « interminable » car dans sa dynamique il ne pouvait avoir de fin satisfaisante.

Un week-end exceptionnel, au cours duquel les différentes traditions se sont croisées, rencontrées, enrichies….  Ce matin lisant « Le Monde » du 30 octobre, je suis tombé sur cette citation de Paul Veyne à propos de Palmyre: « Oui décidément, ne connaître, ne vouloir connaître qu’une seule culture, la sienne, c’est se condamner à vivre sous un éteignoir ». La rencontre des cultures ne génère pas une sorte de syncrétisme tiède et sans saveur, mais des courants de créativités originales.

Quelques photos de moments de préparation et de moments de ce week-end.

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BETULA – Eglise Saint Nicolas

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Filage de « Betula » chorégraphie et installation autour des relations entre l’humain et le végétal : comme un rite autour du bouleau (le cœur de l’installation et de la chorégraphie), parfaitement à sa place dans l’ancienne église Saint Nicolas (belle église romane de Caen, fin XIème siècle remarquablement sobre).

Chantal Lécluze, Danseuse ; Elsa Deslandes, Danseuse – Chorégraphe ; Marie-Paule Bonnemason, Voix et accordéon ; Thierry Bourdon, Plasticien.

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