Il neige dans des jardins vides

Quartier qui sera « rénové », dont les pavillons sont condamnés, rendus impénétrables mais aussi voués à la destruction. Mais la pelouse des jardins est tondue. Il a neigé. Comme si la neige révélait quelque chose du moment suspendu de ces pavillons dont l’avenir est d’être détruit et qui sont en attendant isolés du monde, le temps que les pavillons voisins soient vendus par leurs actuels propriétaires qui s’incrustent.

Après la tempête (4) – lumière d’automne à travers les feuilles

Les feuilles commencent à se faire rares, le soleil joue avec elles comme autant de taches légèrement vertes se décolorant, jaunes, brunes, ….un appel au photographe errant dans la forêt parmi les souches soulevées et les branches tombées, arrachées aux arbres, les tronc d’arbres renversés, brisés, déchirés…

Après la tempête, dans la forêt (2)

Esthétique du chaos…. Retour dans la forêt, les dégâts sont assez impressionnants, les principaux chemins d’exploitation ont été dégagés. Le regard ne circule plus de la même façon, les volumes, l’espace semblent s’être redistribués, la verticalité est toujours là, des souches émergent arrachées à la terre, le sol à pris du volume, des troncs se sont brisés, des branches encore chargées de feuilles s’entassent, et parfois dans le soleil on se prend à trouver quelque chose de beau dans ce chaos.

Dans la Forêt

L’automne encore, là où, comme le disent les promeneurs ramasseurs de champignons que j’ai croisé : « c’est le moment de faire des photos », peut-être aussi de jouer avec ce que l’on obtient pour essayer de sortir un peu de la reproduction de toujours la même chose.

Des photos et des montages.

Cette formule de Giuseppe Penone encore : « La clarté du sentier bien tracé est stérile », pour ce qui est de la perception ou de la possibilité de se laisser aller à absorber les couleurs…

Automne en forêt (encore)

Brève ballade en forêt, Saint Martin de Sallen, vers la fin de l’après midi, le feuillage, les fougères, lé soleil qui descend que l’on ne voit pas, sinon par les rayons qui s’accrochent aux feuilles. S’avancer hors des sentiers ou des chemins. Apparemment il n’y a pas de chasseur.

Une phrase de Giuseppe Penone dans une petite brochure (paroles d’artistes – FAGE éditions) : « C’est un bon sentier que celui qui se perd dans un taillis d’arbustes qui se referment vite derrière le passant… » et plus loin : « La clarté du sentier bien tracé est stérile » ou bien : « Le sentier disparu est bien celui qu’il faut parcourir, le but est de perdre le sentier pour le retrouver et le parcourir à nouveau… » [page 34]

Pour recevoir la lumière des feuilles, deviner les cascades de fougères il faut s’enfoncer dans le sous-bois, au hasard.