Saisir un moment, une lumière, une atmosphère, et tenter de les rendre : "Photographier, ce n’est pas regarder, c’est ressentir" (Don McCullin)
L’automne encore, là où, comme le disent les promeneurs ramasseurs de champignons que j’ai croisé : « c’est le moment de faire des photos », peut-être aussi de jouer avec ce que l’on obtient pour essayer de sortir un peu de la reproduction de toujours la même chose.
Des photos et des montages.
Cette formule de Giuseppe Penone encore : « La clarté du sentier bien tracé est stérile », pour ce qui est de la perception ou de la possibilité de se laisser aller à absorber les couleurs…
C’est l’automne, les fougères se dessèchent. Après la pluie, dans les sous-bois humides les feuilles flambent dans la lumière du soleil à travers les feuilles. Et de retrouver la tentation de jouer avec les feuilles comme en cherchant des images « pollockiennes » ou « klimtiennes ».
Et puis on peut écouter Debussy Richter Cloches à travers les feuilles
Après la pluie, lorsque le soleil perce les nuages, la lumière irradie, comme si elle sortait de tous les végétaux, les couleurs de l’automne envahissent le sous-bois.
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