
Brève ballade en forêt, Saint Martin de Sallen, vers la fin de l’après midi, le feuillage, les fougères, lé soleil qui descend que l’on ne voit pas, sinon par les rayons qui s’accrochent aux feuilles. S’avancer hors des sentiers ou des chemins. Apparemment il n’y a pas de chasseur.
Une phrase de Giuseppe Penone dans une petite brochure (paroles d’artistes – FAGE éditions) : « C’est un bon sentier que celui qui se perd dans un taillis d’arbustes qui se referment vite derrière le passant… » et plus loin : « La clarté du sentier bien tracé est stérile » ou bien : « Le sentier disparu est bien celui qu’il faut parcourir, le but est de perdre le sentier pour le retrouver et le parcourir à nouveau… » [page 34]
Pour recevoir la lumière des feuilles, deviner les cascades de fougères il faut s’enfoncer dans le sous-bois, au hasard.










C’est superbe !
Merci !