
Autour de Clécy, fin de l’automne, début décembre. Les feuilles mortes tombent à la pelle, ou pas, et le soleil et la brume se disputent des coteaux, dans une lumière qui oscille entre les impressionnistes et Turner.







Saisir un moment, une lumière, une atmosphère, et tenter de les rendre : "Photographier, ce n’est pas regarder, c’est ressentir" (Don McCullin)
Autour de Clécy, fin de l’automne, début décembre. Les feuilles mortes tombent à la pelle, ou pas, et le soleil et la brume se disputent des coteaux, dans une lumière qui oscille entre les impressionnistes et Turner.
Brève ballade en forêt, Saint Martin de Sallen, vers la fin de l’après midi, le feuillage, les fougères, lé soleil qui descend que l’on ne voit pas, sinon par les rayons qui s’accrochent aux feuilles. S’avancer hors des sentiers ou des chemins. Apparemment il n’y a pas de chasseur.
Une phrase de Giuseppe Penone dans une petite brochure (paroles d’artistes – FAGE éditions) : « C’est un bon sentier que celui qui se perd dans un taillis d’arbustes qui se referment vite derrière le passant… » et plus loin : « La clarté du sentier bien tracé est stérile » ou bien : « Le sentier disparu est bien celui qu’il faut parcourir, le but est de perdre le sentier pour le retrouver et le parcourir à nouveau… » [page 34]
Pour recevoir la lumière des feuilles, deviner les cascades de fougères il faut s’enfoncer dans le sous-bois, au hasard.
C’est l’automne, les fougères se dessèchent. Après la pluie, dans les sous-bois humides les feuilles flambent dans la lumière du soleil à travers les feuilles. Et de retrouver la tentation de jouer avec les feuilles comme en cherchant des images « pollockiennes » ou « klimtiennes ».
Et puis on peut écouter Debussy Richter Cloches à travers les feuilles
Lumière d’automne en forêt, pluie d’après midi, soleil déclinant.
Le long d’un chemin, un aperçu ouvert sur un jardin et quelques cyclamen qui se sont échappés.