La rencontre

Il y a quelques jours, le promeneur marchant dans la forêt et deux chevreuils qui la traversaient arrivèrent en même temps presque au même endroit.

Curieusement les chevreuils ne détalent pas instantanément, ils n’identifient pas un prédateur potentiel, et restent plusieurs secondes (les exifs disent une bonne quinzaine de secondes) à se demander par où ils poursuivront leur chemin. Ils sont partis après que j’ai fait deux trois pas, aussi délicatement que possible, dans leur direction…. Comme un moment de temps suspendu.

Forêt et Givre féeriques

Parti en ballade par un jour d’hiver de brume et de froid, découvrant une forêt transcendée par le givre, le silence : la brume immobile se dépose sur les branches et les recouvre, jusqu’au plus fines d’une légère pellicule blanche. Moment de pure magie, hors du temps et du monde, dans une forêt de verre.

Lu dans Dersou Ouzala, récit d’une série d’explorations de l’est sibérien et d’une relation d’amitié entre le capitaine Arséniev (auteur des récits, topographe qui conduit les expéditions) et Dersou Ouzala (chasseur autochtone, « golde ») qui décrit aussi les relations de ces deux personnages avec la nature, je suis absolument agnostique mais en lisant cette phrase j’ai repensé à ce moment dans la forêt « givrée »: « Il est de ces instants où l’homme s’emplit de vertu et entre en communion avec Dieu. Cela ne peut s’exprimer par les mots, il faut l’avoir ressenti dans sa chair, privilège réservé à qui sait placer la contemplation de la nature au-dessus des plaisir de la ville….« . [Dersou Ouzala, Vladimir Arseniev, page 572, éditions Transboréal. Nouvelle traduction. 2021]

Quelque chose de ressenti aussi autrefois lors de mes randonnées dans les Pyrénées, à un moment, immergé dans « la nature », faisant partie de la nature qui cesse d’être un paysage.

Forêt – Automne (5)

Les derniers jours des feuilles d’automne, les coups de vent les emportent, elles s’amoncellent sur le sol. Parfois le soleil perce les nuages et illumine les branches et les fougères humides.

Suite d’images inspirées par la peinture, Pollock, Hartung.

Jour de printemps en hiver

Salen_HDR_1_27

Jeudi 16, l’hiver touche à sa fin, et il fait un temps superbe, printanier,  bien plus que que les jours qui suivirent.

Libre de façon un peu inattendue j’en ai profité pour aller faire quelques photos en forêt, avec l’intention, comme il n’y a aucun vent, de faire quelques essais de HDR.Traitement léger, sauf pour la première et la dernière qui sont presque « brutes » sinon un peu de contraste et de réduction des hautes lumières.