Sur « La Presqu’île »

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La pointe de la presqu’île change: nouveaux bâtiments, nouvel usage des terrains engazonnés. Au fond : le Cargö et la Maison de la Recherche et de l’Innovation, en arrière plan l’ESAM (Ecole Supérieure d’Art et Médias), à droite la Bibliothèque Multimédia. A gauche une minoterie encore en activité, dernier témoin d’un quartier installé le long du port sur le canal de Caen à la mer, qui a eu une activité intense jusque dans les années 70-80. Le nouveau Palais de Justice est hors champ à gauche. Reste aussi ce vieux bâtiment de bois qui a un certain charme, vestige des activités d’une entreprise : « Savare », déserté, il hébergeait encore récemment une collection de bateaux qui semble bien avoir été déménagée, sans doute en prévision de travaux de rénovation de ce bâtiment bien familier pour les habitués de la presqu’île.

Petit exercice avec les restes d’une veste abandonnée sur les grilles et une bande de plastique transparente qui décore une vieille porte en bois (couleurs d’origine).

 

 

En sortant des Ateliers Intermédiaires

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Sortant des Ateliers Intermédiaires, ou bien un peu en avance et attendant l’heure du rendez-vous, quelques photos de la presqu’île en travaux, bientôt méconnaissable. Une atmosphère particulière de transition. Justement Arte présentait « Lost in translation » que je n’ai jamais compris comme « perdu dans la traduction » même si cela semble bien être l’esprit du titre (ou une partie de l’esprit du titre) mais « perdu pendant le transfert », « pendant la translation », la transition, l’entre deux, comme un moment en apesanteur. Quelque chose se perd et c’est un moment particulier qui a son charme.

Vues sur travaux

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Petit tour sur la presqu’île et quelques vues des bâtiments en construction, des chantiers. C’est un chat qui a élu domicile à l’entrée de la rue Dumont d’Urville qui fait office de garde, quoique assez nonchalamment. La coupole inachevée de la maison de la recherche et de l’innovation évoque me semble-t-il des photographies anciennes.

 

 

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Répétition danse – Soldat, petit corps malade

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La compagnie Chantier 21 THéâTre, en répétition aux Ateliers intermédiaires (Caen sur la presqu’île) : Soldat, mon petit corps mourant. Mise en scène : Marie Bernard, en collaboration avec Antonin Ménard / avec Matthieu Coulon / composition : Emmanuel Lebrun / Lumières : Marie Hardy

Extrait de la présentation : « Soldat, mon petit corps mourant, interroge le langage du corps comme étant ce qu’il nous reste après le langage « parlé ». Au-delà des mots, quand on n’arrive plus à dire, à se dire, il reste le corps. Le corps qui parle. Au plateau, un personnage est projeté là, dans une boite noire, un espace-temps indéfini. Sans doute un entresol entre la vie et le caveau. Il n’est pas muet, il n’arrive plus à parler. Incapable de dire avec les mots, c’est le corps qui parle jusqu’à épuisement. Le personnage tourne alors une phrase chorégraphique, de plus en plus complexe, de plus en plus rythmée, de plus en plus bruyante… »

« Soldat, mon petit corps mourant » sera programmé dans le cadre de « En attendant l’éclaircie »

Quelques photos issues de deux temps de travail.

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La presqu’île – aperçu

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La presqu’île qui change, qui se construit, culture, recherche, enseignement, futur palais de justice, mais aussi avec les « Ateliers intermédiaires » la « Fermeture éclair », l’ESAM et le Cargö un lieu d’expression et de création artistique.Quelques photos qui ont été faites pour profiter de la lumière d’un après midi, quand le soleil d’hiver, assez bas dans le ciel transperce les nuages, brûle les yeux et illumine ce qu’il touche le détachant sur le ciel sombre. A quelques dizaines de mètres de ces bâtiments, la Boussole, lieu d’accueil des personnes qui n’ont pas de domicile.

 

 

Et un petit jeu avec la perspective : une allée triomphale qui n’existe pas.

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