Il neige dans des jardins vides

Quartier qui sera « rénové », dont les pavillons sont condamnés, rendus impénétrables mais aussi voués à la destruction. Mais la pelouse des jardins est tondue. Il a neigé. Comme si la neige révélait quelque chose du moment suspendu de ces pavillons dont l’avenir est d’être détruit et qui sont en attendant isolés du monde, le temps que les pavillons voisins soient vendus par leurs actuels propriétaires qui s’incrustent.

Dans la Forêt

L’automne encore, là où, comme le disent les promeneurs ramasseurs de champignons que j’ai croisé : « c’est le moment de faire des photos », peut-être aussi de jouer avec ce que l’on obtient pour essayer de sortir un peu de la reproduction de toujours la même chose.

Des photos et des montages.

Cette formule de Giuseppe Penone encore : « La clarté du sentier bien tracé est stérile », pour ce qui est de la perception ou de la possibilité de se laisser aller à absorber les couleurs…

FORÊT (tempête)

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Là où l’on marchait sur une moquette de mousse épaisse, verte et couverte d’aiguilles de sapin, il y a eu des travaux d’exploitation et des tempêtes pendant l’hiver…. Amas d’arbres tombés, brisés, déracinés, la mousse arrachée, l’endroit est méconnaissable. La vie de la nature, l’exploitation nécessaire de la forêt. Quelques éléments du chaos.

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Forêt – hors du chemin

Il n’y a pas que des allées cavalières, des chemins balisés, des parcelles entretenues. La forêt c’est aussi des parcelles impénétrables ; aussi impénétrables que les voies du seigneur, enfin…  pas tout à fait, en cherchant bien on finit par trouver un passage… entre les chablis, les ronces, les plantations si serrées que plus rien ne peut pousser en ayant l’air un tant soi peu vivace, sauf les ronces….

Une citation, pas originale, mais qui convient bien, Lord Byron : « There is a pleasure in the pathless woods »,