C’est l’été, il ne reste bientôt plus que le chaume sur les champs. Les nuages, le soleil changent l’aspect du chaume d’un instant à l’autre :, presque terne il peu devenir doré un instant plus tard, ou seulement 50 mètres plus loin, surtout lorsque le soleil descend sur l’horizon.
C’est l’été ça continue, un peu moins chaud, moins de soleil, mais globalement il fait beau. La moisson, les couchers de soleil, et des papillons, parce que j’ai lu que certains sont en voie de disparition, que le nombre global de ces petites bêtes est réduit dans des proportions considérables (la moitiè des papillons aurait disparu des prairies d’Europe en vingt ans). Un petit salut aux papillons….. Pendant que j’y étais, y’a pas que des papillons….
C’est l’été la campagne Bas Normande se couvre de châteaux éphémères, d’autant plus éphémères que l’orage ou la pluie menacent. Il faut veiller à ne pas s’égarer dans les dunes, on débouche parfois sur d’étranges objets posés dans les champs.
Fin de journée en Suisse Normande, ce jour là il n’a pas plu… Un mélange de paysage de la Normandie de carte postale et de paysages de l’agriculture moderne.
Dans la savane normande, le roi des animaux se repose, belle bête, quelques centaines de kilos et deux cornes acérées, il faut passer pas très loin, parfois à moins de cinq mètres, protégé par un petit fil d’une clôture électrifiée, posée sur des supports métalliques légers…. mais il n’est pas menaçant, et c’est une belle bête !
La nature est verte, et les pommiers fleuris comme jamais…. Quelques photos, deux coquelicots, et une tentative dans le genre « art nouveau normand »
Quoi que l’on en pense, on va vers l’été, et le printemps est commencé depuis quelque temps maintenant. La Normandie au printemps ce sont des pommiers en fleurs, et du colza, du colza, et aussi de colza, et de nombreux merisiers, ça et là. Cela donne une campagne qui éclate, de tous les côtés. Sous un ciel changeant, celui qui plaisait aux impressionnistes, et parfois une lumière sans égale, c’est toujours assez beau à regarder. Quelques « cartes postales » d’une promenade du côté de Thury-Harcourt.
La veille de la grande tempête. Les routes sont encore très praticables. Mais la neige tombe sans discontinuer, et les chemins sont entourés d’une couche qui va s’épaississant. La neige tombe toute la nuit. Le lendemain j’hésite à retourner dans la campagne faire des photos, mais on ne peut pas circuler. Certains endroits avaient déjà pris des allures exotiques, les arbres pliant sous la neige lourde. C’est une atmosphère particulière, la « Suisse Normande » sous la neige.