La forêt inhospitalière, opaque, défendue. On progresse dans ce qui ressemble à une allée, qui se perd…. Il faut cheminer entre les branches, elles griffent le visage, attrapent les vêtements…. Il faut se courber et protéger l’appareil.
C’est un coin de forêt ou la mousse recouvre le sol, aux pieds des sapins qui perdent leurs aiguilles ; selon les saisons elle est plus ou moins verte, quand il pleut, que le ciel est gris, l’atmosphère peut être assez particulière et il arrive que la mousse prenne un vert éclatant, les arbres prennent des teintes sombres, l’humidité lui va bien. Mystères de la forêt…. Vu les marques sur les arbres, le temps de la mousse est peut-être compté, quand les tracteurs tireront les troncs des pins abattus la mousse va être bien labourée….. En attendant on marche sur une moquette si épaisse que le sol semble parfois s’enfoncer de plusieurs centimètres quand on pénètre dans cette parcelle de la forêt.
Des forêts (Cerisy, Suisse Normande) en automne ou en hiver, hors du chemin. Un esprit cueilleur de champignon passe parfois dans l’angle. A sa grande surprise, et il s’enfuit…. c’était un jour interdit.