Le 7 Péchés capitaux

Au Théâtre de Caen, quelques photos du filage d’un « ballet chanté pour cinq voix et un orchestre (1933) de Kurt Weill (1900-1950) sur un texte de Bertold Brecht (1898-1956). 1933. Le monde bascule. Hitler est élu. En cette année noire où les Nazis brûlent les livres, Bertold Brecht, exilé, écrit un seul texte : Les Sept Péchés capitaux des petits bourgeois. Un texte insolent, grinçant et courageux qui dénonce bourgeoisie et clergé s’agenouillant devant la loi du plus fort ». (texte de présentation du Théâtre de Caen)

Très belle réussite, sur tous les plans. Comment dire alors qu’il résonne désagréablement en ces temps d’illibéralisme, de trumpisme, poutinisme et Xi Jing Pingisme, etc…..

Quelques photos

Jacques Osinski, mise en scène
Marion Lévy, chorégraphie

Nathalie Pérez (Anna)
Noémie Ettlin (Anna 2)
Manuel Nunez-Camelino(Frère 1)
Camille Tresmontant(Frère 2)
Guillaume andrieux (Père)
Florent Baffi (Mère)

Yann Chapotel, scénographie et vidéos
Catherine Verheyde, lumières
Hélène Kritikos, costumes
Marie Potonet, dramaturgie

Benjamin Lévy direction musicale
Orchestre Régional de Normandie

Vibrations#3 – Hommage

Hommage à Pina Bausch_17

Dimanche 4 mars 2018, toute la journée au Théâtre de Caen, rencontres, et danse à tous les étages. de 9 heures du matin à 19 heures, danseurs professionnels, amateurs, et public l’après midi, se sont rencontrés sur une initiative de Danse Perspective : Vibrations#3, toutes les danses, du Baroque au Hip-Hop en passant par la danse Mandingue, la danse classique, et les techniques de la marionnette….

De quoi poster des photos pendant des jours, pour commencer un moment de pure magie, qui commence comme des rencontres fortuites sur un palier du troisième étage des foyers du Théâtre, une musique que tout le monde a entendu 3000 fois, des consignes d’une simplicité déroutante : marcher, ensemble, des gestes simples liés aux saisons, et dans ce foyer bas de plafond, dans les lueurs de projecteurs de couleurs, l’hommage se construit, puis les danseurs prennent possession d’un autre palier, sous les vélums, et finalement ils présenteront leur hommage sur le plateau. On peut écouter ça (West End Blues, Louis Armstrong) laisser passer la pub et revenez) imaginez le bruit du pas des danseurs, sur le plancher, en rythme (ce qui n’est pas « au pas »).

On peut aussi, ce serait même une très bonne idée, regarder ça   (Seasons March)

Tous à l’Opéra (ou : Rencontres dans les foyers du Théâtre)

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C’était l’autre jour, je n’étais pas seul dans les foyers du théâtre !  Le 6 mai, dans tous les lieux du théâtre,  le Théâtre de Caen invitait à une découverte des costumes, des décors, de la scène, du travail des techniciens qui montent un décor pendant un temps de rencontre entre un compositeur et le public, etc…. C’était aussi la rencontre, baroque, beaucoup plus belle que la rencontre d’un parapluie et d’une machine à coudre, de musiciens, de chanteurs, de jongleurs, chorégraphes, conférencier, …. et des publics. Superbe moment !

 

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Vibrations – Ter : L’Art de la Rencontre

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Dimanche 2 avril, dans les foyers du Théâtre de Caen, rencontre d’artistes autour de la danse baroque, parfois un peu détournée dans sa forme, mais en gardant l’esprit foisonnant et la recherche de l’harmonie, sinon des contraires du moins des différences, pleines de dynamiques nouvelles.

Des danseurs de tous les styles, baroque, classique, jazz, contemporain, Hip-Hop, j’en oublie surement, des musiciens, des circassiens (jongleurs notamment) sont venus pratiquer l’Art de la rencontre, un premier pas pour une trajectoire à construire ; comme l’écrivit Shi Tao, peintre chinois des XVII – XVIIIème siècle : « Si loin que vous alliez, si haut que vous montiez, il faut toujours commencer par un simple pas ». J’imagine que c’est vrai aussi de la danse.

ORBN – Maîtrise de Caen – Brundibár

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Superbe spectacle issu de la coopération de l’ORBN, de la Maîtrise de Caen, de l’ESAM et du Théâtre de Caen.

Magnifique spectacle, mais Brundibar (opéra pour enfants) a une histoire triste. Composé juste avant la guerre (compositeur Hans Krása – Livret Adolf Hoffmeister) en Tchécoslovaquie, en 1938, juste avant la seconde guerre mondiale. Créé dans un orphelinat de Prague en 1942, il est ensuite reconstitué et interprété dans le camp de Térézin (Theresienstadt). En particulier les nazis l’utilisent pour montrer aux visiteurs de la Croix Rouge que les déportés des camps de concentration ne sont pas si mal traités que cela…. La quasi totalité des adultes et enfants qui interprétèrent Brundibár furent assassinés à Auschwitz en 1944.

Quelques photos prises des coulisses pendant un filage.

Pour en savoir plus : The Guardian

FR3 Bass-Normandie (Regarder les vidéos)

Liberté – Le Bonhomme Libre nous apprend qu’une survivante Elsa Stein Weissburger chante avec la maîtrise le final.

 Et un article très documenté sur un site consacré à la littérature tchèque. Brundibar

Orchestre Régional de Basse-Normandie
Solistes et choeur de la Maîtrise de Caen
Olivier Opdebeeck direction musicale

Benoît Bénichou mise en scène

Amélie Kiritze-Topor décors
Thomas Costerg création lumières
les étudiants de l’école Supérieure d’arts & médias de Caen réalisation vidéo
Simon Dubois Brundibár (baryton)

Pharmakon (performance)

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Quelques photos, extraites d’un très grand nombre……, photos prises lors du travail et de la présentation, d’une performance « Pharmakon » dans laquelle je prenais des photos de ce qui se passait sur le plateau tout en étant engagé dans la performance. Les photos, grâce à une carte SD wifi, apparaissaient « en direct » et parfois en différé (la liaison n’était pas parfaite dès 5 ou 6 mètres), sur un écran d’ordinateur, visibles par les spectateurs elles constituaient comme un « écho choisi » de ce qui advenait sur le plateau. C’était le 21 avril, au théâtre de Caen, pendant une journée « Focus danse » foisonnante journée, de performances de toutes sortes, présentations de créations diverses, dont beaucoup de danseurs. Organisée par Danse Perspective, association caennaise, un beau beau moment. Alexandre Lepetit, Alexandre Serrano, Elisabeth Bikond N’Koma, Flora Pilet, Geneviève Achile, Rose-Marie Aubril, Thomas Poussier, …. et moi. Il y avait aussi une quarantaine de photos dont beaucoup avaient été mises sur ce blog.

Les photos sont choisies parmi les plus difficiles à lire, mais ce n’est pas trop la raison du choix, plutôt comme une recherche, associant des projections et des photos : une atmosphère, des nuances, des contrastes.

Présentation de cette journée ici : http://repliques2.tumblr.com/