GRUES – QUAIS

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Après les grues d’hier, les grues d’aujourd’hui, sur le canal, entre Caen et Hérouville, les anciens quais de la Société Métallurgique de Normandie, l’ancien coeur industriel de l’agglomération. Reste encore le grand ruban convoyeur, qui conduisait le charbon (à partir duquel l’usine fabriquait le coke dont elle avait besoin) et le minerai jusqu’à l’usine. L’un des quai est encore en service, d’où les grues, et fait partie du port de Ouistreham comme on peut le voir sur la grille d’entrée du terrain, et le terrain est utilisé par quelques entreprises.

 

CAEN – Le vieux port – presque désert

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C’est un peu un exercice de style, un port désert en noir et blanc. La première photo a été prise il y a deux ans, pendant que je prenais des photos un homme s’est avancé dans la brume, est entré dans le champ, le grand angle donne un étrange effet : atmosphère… Aujourd’hui les grues et une partie des quais sont entourées de grilles que l’on ne pourra bientôt plus franchir…. c’est le dernier moment pour accéder aux quais. En fait de vieux port, son nom est « Le nouveau bassin ».

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Ouistreham – Les écluses (2)

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Passage d’un cargo, convoyé par deux remorqueurs, l’un devant et le second derrière qui contrarie la progression du bateau pour mieux le guider dans un passage proportionnellement très étroit. Toujours du monde à regarder, d’autant que pendant la manœuvre  les écluses étant ouvertes on ne peut passer d’un bord à l’autre. C’est un peu comme une gare, un passage à niveau, avec cette différence que les passants ont le nez sur le bateau.

Quand le convoi quitte l’écluse le remorqueur de queue donne toute sa puissance pour freiner le bateau et mieux le guider, l’erreur n’est pas permise sous peine d’endommager l’écluse et de paralyser le trafic pendant des semaines.

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Ouistreham – Les écluses

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On a beau avoir vu la scène des dizaines (au moins) de fois le passage des écluses par un gros cargo, accompagné de son ou ses remorqueurs, ça se regarde toujours, et il y a toujours un attroupement qui se forme. Ce cargo là transportait des pales d’éoliennes et quelques conteneurs. Un gros immeuble qui entre en silence dans le grand sas, pour en sortir tout aussi silencieusement, si l’on excepte la sonnerie stridente qui informe les badauds qu’il faut qu’il faut quitter la passerelle de l’écluse qui va s’ouvrir, et le haut parleur qui leur demande de ne pas rester trop près du bord. Pendant la manœuvre des bateaux de pêche attendent dans l’avant port et  certains quittent le petit sas parallèle dans lequel ils étaient entrés un peu plus tôt.  Puis pendant que le remorqueur rentre au port le cargo s’éloigne dans la nuit qui est tombée pendant ce temps, environ trente minutes…. musique… un nocturne…

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