CAEN MILLENAIRE – WEEK-END MARITIME

Un week-end de beaux bateaux, de ballades le long des quais, d’animations multiples.

Quelques photos prises le long des quais, le vendredi et le dimanche.

Préparatifs sur le Belem et le Morgenster, on pense à ce que cela doit être quand la mer secoue le bateau !

Départ, l’occasion d’admirer quelques voilures…. Lorsque le Belem large les amarres et commence à s’éloigner du quai, les spectateurs sont saisis par une émotion partagée, ils applaudissent.

J’ai trouvé que l’Ami Pierre avait fière allure.

Presqu’île : Travaux – Brume – Pluie

Un tour sur la presqu’île pour voir l’avancée des travaux, le paysage a change, se « civilise ». Travaux – brume – pluie… et des tentes au bord de l’eau. On n’ose imaginer ce que c’est que de dormir sous la tente près de l’Orne qui a atteint des niveaux élevés cet hiver, le froid assez sévère par moment, l’humidité permanente….

Travaux sur la Presqu’île

Des travaux sur la Presqu’île, les prévisions sur la possible montée des eaux modifient les projets d’urbanisme, en attendant, en prévision du millénaire les aménagements continuent. Les travaux mettent en valeurs les structures des bâtiments qui avaient abrités quelques unes des activités liées au port de Caen. Les hangars sont photogéniques, particulièrement l’un d’eux, à trois travées, qui prend des allures de basilique de la Rome antique. Certains hangars servent d’abris, calfeutrés avec les moyens du bord.

Quelques photos :

Le Gel

Le brouillard

La Presqu’île – Montage

Pour une exposition organisée par Objectif image 14 autour du passage du temps dans la ville (Caen), un montage sur la Presqu’île, accompagné d’une « note d’intention » (ci-dessous). Une « synthèse » d’étape, pour un quartier qui fait l’objet d’un programme de ré-urbanisation et qui devrait compter plusieurs millers d’habitants d’ici un certain nombre d’années, mais qui a d’ores et déjà commencé. Montage autour de l’idée de traces, chercher les traces et les marques des activités et des habitants d’une grande friche en plein transformation. Deux diapos de 1980 numérisées, 98 photos prises entre 2010 et 2020, et des montages à partir de photos de chantiers prises au cours des années 2019 et 2020.

Chantiers à Caen

Suite d’un travail sur les chantiers à Caen, ce ne sont pas ceux du Tramway, mais la ville de Caen semble traversée par une vague de rénovations qui part de la Presqu’île et se diffuse le long des principaux axes. Quelques montages qui concernent l’école Pondaven (au Chemin-Vert) le Théâtre des Cordes (en pleine reconstruction), le Boulevard Leclerc et surtout la Presqu’île, et la Base Nautique. Quelques compositions photographiques.

Ci-dessus les premiers temps de ces chantiers, premiers travaux de la Bibliothèque Alexis de Tocqueville, et un chat qui sortait de son hangar quand je faisais des photos dans le coin, pour poser, il me semble qu’il prend la forme de la pierre…. destruction de la Fermeture Eclair et de l’ancienne capitainerie qui avait aussi abrité les services de l’Equipement.

Galerie – On ne passe jamais deux fois devant le même chantier

Janvier 2018 – juillet 2019 18 mois de suivi photographique des chantiers du Tramway à Caen, dans le cadre d’une convention entre Objectif image 14 (collectif de photographes amateurs de Caen) et Tramcités. Préparation des dernières expositions dont Hérouville Saint Clair, Hall de l’Hôtel de Ville du 11 mai au 11 juin.

En préparant ce suivi, au cours de mes lectures, rencontre avec Claude Simon (1913 – 2005 ; écrivain, Prix Nobel de littérature en 1985), dont la lecture a soutenu le parti que j’avais pris de tenter de rendre compte de la difficulté à construire une image réaliste des chantiers par des « compositions photographiques ». Une façon de rendre compte du « chaos » apparent des travaux et de leur évolution, imprévisible pour le passant.

Ce petit coup de chapeau à Claude Simon n’est pas une cuistrerie gratuite, (re)découvrant l’auteur grâce à une auteure allemande qui a travaillé sur Claude Simon et la Photographie (Irène Albers : Claude Simon – Moments photographiques) j’ai trouvé dans la lecture de Claude Simon une démarche qui a conforté la mienne, un encouragement dans le souci de tenter de rendre le désordre bruyant du monde des chantiers (qui n’est peut-être que la métaphore du désordre du monde ambiant qui n’est peut-être qu’un chantier permanent), mais aussi rendre la perception mentale de ce désordre avant que nous n’essayions d’y mettre de l’ordre, par une tentative d’accommodation, par le cadrage, l’instantané, la mise en perspective d’une saisie partielle.