Un coefficient de 95, à l’heure de la pleine mer l’Orne gonflée par les pluies, vue vers l’amont et vers l’aval près de Pegasus bridge.


Saisir un moment, une lumière, une atmosphère, et tenter de les rendre : "Photographier, ce n’est pas regarder, c’est ressentir" (Don McCullin)
Tentatives de restitution des sensations générées par l’environnement, « naturel » rural ou urbain
Un coefficient de 95, à l’heure de la pleine mer l’Orne gonflée par les pluies, vue vers l’amont et vers l’aval près de Pegasus bridge.



L’hiver est là, on retrouve la neige : le bord de mer sous la neige est toujours plein d’attrait, et parfois d’un peu de poésie.











Les feuilles commencent à se faire rares, le soleil joue avec elles comme autant de taches légèrement vertes se décolorant, jaunes, brunes, ….un appel au photographe errant dans la forêt parmi les souches soulevées et les branches tombées, arrachées aux arbres, les tronc d’arbres renversés, brisés, déchirés…









Le paysage de la parcelle change peu à peu, les feuilles s’envolent, le sol est gorgé d’eau, marcher dans ces « chablis » n’est pas si simple. Et malgré tout le lieu garde quelque chose du charme des couleurs de l’automne, même si le ciel gris et la pluie étouffent un peu les couleurs.









Esthétique du chaos…. Retour dans la forêt, les dégâts sont assez impressionnants, les principaux chemins d’exploitation ont été dégagés. Le regard ne circule plus de la même façon, les volumes, l’espace semblent s’être redistribués, la verticalité est toujours là, des souches émergent arrachées à la terre, le sol à pris du volume, des troncs se sont brisés, des branches encore chargées de feuilles s’entassent, et parfois dans le soleil on se prend à trouver quelque chose de beau dans ce chaos.











Moment de calme atmosphérique, prendre l’air en forêt, mesurer combien la tempête Ciaran, même si elle a été moins brutale qu’en Bretagne, a malmené les arbres …. Beaucoup de châtaigniers par terre, certains complètement disloqués, des blocs de racines émergent ça et là des branches. Des troncs, des feuilles et des branches entremêlés, on imagine des bruits stridents de fibres tordues, arrachées et déchirées, ou des bruits sourds, secs et brefs, et des échos dans le vent… Il ne faisait pas bon être dans la forêt.










Nouveau passage à l’Abbaye de Jumièges, on peut y revenir, il est difficile de ne pas être sensible à l’atmosphère (qui change selon les saisons, la lumière, l’humeur du jour…) qui règne dans les ruines et dans le parc. Quelques photographies :









Un temps incertain, un ciel chargé, mais quelle lumière…







Avec cette météo c’est chaque jour un peu la même lumière, mais toujours un peu différent.





