C’est l’été la campagne Bas Normande se couvre de châteaux éphémères, d’autant plus éphémères que l’orage ou la pluie menacent. Il faut veiller à ne pas s’égarer dans les dunes, on débouche parfois sur d’étranges objets posés dans les champs.
Quoi que l’on en pense, on va vers l’été, et le printemps est commencé depuis quelque temps maintenant. La Normandie au printemps ce sont des pommiers en fleurs, et du colza, du colza, et aussi de colza, et de nombreux merisiers, ça et là. Cela donne une campagne qui éclate, de tous les côtés. Sous un ciel changeant, celui qui plaisait aux impressionnistes, et parfois une lumière sans égale, c’est toujours assez beau à regarder. Quelques « cartes postales » d’une promenade du côté de Thury-Harcourt.
La veille de la grande tempête. Les routes sont encore très praticables. Mais la neige tombe sans discontinuer, et les chemins sont entourés d’une couche qui va s’épaississant. La neige tombe toute la nuit. Le lendemain j’hésite à retourner dans la campagne faire des photos, mais on ne peut pas circuler. Certains endroits avaient déjà pris des allures exotiques, les arbres pliant sous la neige lourde. C’est une atmosphère particulière, la « Suisse Normande » sous la neige.
Des lumières sortant de la brume, par dessus le froid, le soleil inonde les (pas très) hauts sommets de la Suisse normande, au-dessus de la mer de nuages….