Au cours d’une balade dans la baie du Mont Saint Michel, il faisait très chaud, du coup une attention spéciale aux fleurs qui se trouvaient à l’ombre. En faisant le tri, entre deux interventions sur les fichiers RAW, me vient le titre d’un livre : Eloge de l’ombre, Tanizaki Junichiro. Une phrase à propos des objets en laque dont il dit qu’ils étaient « … conçus pour être devinés, dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse, qui, par instant, en révèle l’un ou l’autre détail, de telle sorte que, … il suscite des résonances inexprimables » . Eloge de l’Ombre p 43.
ça leur va très bien, l’ombre, aux coquelicots et aux églantines. Je crois bien que l’églantine est la fleur que je préfère, la délicatesses de la simplicité parfaite.