Les petites promenades du matin, pendant le « confinement », et l’après midi avec mon père, m’ont fait rencontrer des coquelicots, qui m’ont semblé plus rouges cette année (allez savoir pourquoi) à l’exception de ces coquelicots roses sur un chantier, comme je n’en avais jamais vu. Alors poursuivons l’éloge des coquelicots, la fleur « gratuite » par excellence, fragile et insistante, qui revient quand on ne l’attend pas, sorte de mauvaise conscience, la nature incontrôlable, qui revient par les talus, les murs un peu délaissés.
