
Saint Michel de Cuxa : Lieu magique de l’architecture romane et préromane en Catalogne, longtemps abandonné, restauré, et en cours de restauration. Un lieu magique qui entretient une relation particulière avec la musique depuis Pau Casals et le festival qui se mit en place autour de sa personne vers 1950, lui qui se refusa à retourner dans l’Espagne de Franco et imagina même renoncer à se produire en concert après la victoire de celui-ci dans la guerre civile.
Le cloître, dont les pièces ont été dispersées chez les habitants et les antiquaires de la région jusqu’au début du XXème siècle (à titre d’exemple la pierre de l’autel de l’abbatiale servait de balcon), le cloître donc a été partiellement reconstruit pour mettre en valeur l’architecture du lieu et les chapiteaux exceptionnels, pour le bonheur des yeux. Un esprit particulier souffle dans le cloître : quel que soit le visiteur (ou la visiteuse) chacun.e y est sensible.
L’abbatiale lieu principal des concerts du festival de Prades, le cloître pour ses entractes….







On trouve l’autre moitié du cloître au Metropolitan Museum de New York, sur le site du Fort Tyron Park dans le nord de Manhattan : « The Cloisters »
Un riche sculpteur américain (George Grey Barnard) a acheté ici et là, peu avant la première guerre mondiale, des fragments du cloître dispersés comme on l’a vu, puis transportés à New York. Cette moitié a été reconstruite comme un cloître à côté d’autres cloîtres, dont celui de Saint Guilhem le désert. Le passage de Barnard correspondra à une prise de conscience de la valeur de ces ruines et des fragments dispersés et sera suivi des premières actions en vue de leur restauration. Du coup Barnard ne pourra emporter la totalité de ce qu’il avait regroupé.