Thomas Jolly a lu ce texte samedi soir au théâtre de Caen avant la représentation de Henry VI. Il est difficile de dire des mots plus justes. Les applaudissements avaient une intensité que j’aurais cru impossible à traduire, mais ce qu’il en dit me frappe encore une fois par sa justesse.
Puis la pièce a commencé
Bedford « Que se tendent les cieux de noir, qu’à la nuit le jour cède ! Comètes qui venez changer les temps et les états, brandissez dans le ciel vos tresses de cristal, flagellez les astres révoltés… » (c’est la version que j’ai sous la main faute de la traduction utilisée par la Piccola Familia)
Et deux minutes après le début de la représentation on entendait les premiers rires dans la salle.
2 réflexions au sujet de « Avant Henry VI – samedi 14 novembre 2015 »
Il a peut être été plus facile pour des gens n’habitant pas Paris, de se rendre au théâtre, à un concert, à une autre représentation, mais ils l’ont fait quand même car il ne faut rien changer à nos habitudes malgré tout.
J’aime énormément la toute dernière phrase du texte de Thomas Jolly.
Oui c’était plus facile, ne serait-ce que parce que les spectacles n’ont pas été annulés, et l’horreur n’était pas à notre porte.
La déclaration de Thomas Jolly a été écoutée avec ferveur, il fallait que quelqu’un dise quelque chose, et comme comédien, metteur en scène, et être humain bien sûr, il a su trouver des mots et les dire… chaque mot , chaque moment était juste et portait, et sa dernière phrase dit puissamment ce que nous ressentions tous. La culture est encore ce qu’il y a de plus fort contre l’horreur.
Il a peut être été plus facile pour des gens n’habitant pas Paris, de se rendre au théâtre, à un concert, à une autre représentation, mais ils l’ont fait quand même car il ne faut rien changer à nos habitudes malgré tout.
J’aime énormément la toute dernière phrase du texte de Thomas Jolly.
Oui c’était plus facile, ne serait-ce que parce que les spectacles n’ont pas été annulés, et l’horreur n’était pas à notre porte.
La déclaration de Thomas Jolly a été écoutée avec ferveur, il fallait que quelqu’un dise quelque chose, et comme comédien, metteur en scène, et être humain bien sûr, il a su trouver des mots et les dire… chaque mot , chaque moment était juste et portait, et sa dernière phrase dit puissamment ce que nous ressentions tous. La culture est encore ce qu’il y a de plus fort contre l’horreur.