Grenade – La Alhambra
Vues de l’Alhambra, du palais Nasride, du Generalife, sans vouloir proposer un regard nouveau, ce serait bien ambitieux, une sorte d’hommage à l’une des toutes premières merveilles du monde, comme me le disait quelqu’un récemment « du travail d’arabe ! ». La lumière, l’ombre, l’eau, l’intérieur, l’extérieur, le plein et le vide, le rythme. Les couleurs ne sont plus là, sinon comme traces ; une pièce du centre culturel de l’Université de Grenade qui semble avoir été protégée donne peut-être une idée de ce que les couleurs pouvaient donner à voir (dernière photo). Dommage les travaux de préservation du « patio des los leones » et des salles qui sont autour n’étaient pas terminés, les lions étaient encore dans leur cage de bois. Mais ça valait la peine d’attendre, c’est pour la bonne cause.
On peut écouter « Recuerdos de la Alhambra » en regardant les photographies…. : Recuerdos de la Alhambra
Il y avait une très belle exposition d’œuvres de Sean Scully, peintre américain inspiré par la lumière du sud et l’architecture arabe. Le petit texte explicatif de l’exposition et du travail de Sean Scully soulignait le lien entre l’es formes dominantes de l’architecture du palais nasride et les rectangles colorés de Scully., Mais il insistait aussi sur le fait que l’architecture arabe reposait sur trois grands principes : la géométrie, le rythme, et la lumière. Mais c’est peut-être vrai de toutes les architectures…. après tout nos églises, romanes ou gothiques, nos cloîtres, galeries des glaces, et tout le reste aussi modeste soit-il, n’ont pas d’autres éléments pour les structurer quand il s’agit de regards.
Exposition dans le palais de Charles Quint (Sean Scully)